En effet, la concordance est tellement forte que j’ai presque envie de parler de “retrouvailles”. Shahriyar continue : “Les femmes, l’instrument de musique Kamânche et le Rojava : ces trois aspects forment ensemble un triangle pour maintenir le thème du Rojava”.

Particulièrement, le titre “Tears of Şingal (Sinjar)” rappelle une des plus sombres tragédie du 21ème siècle, le génocide des Yézidis en Irak, où plus de 5000 civils ont été massacréEs laissant des centaines de combattants libérateurs  ensuite tombés au sol. Rappelons que milles femmes ont été prises et revendues comme esclaves par Daech.

Encore un lien concret avec Zehra qui fut la première journaliste à se rendre à Sinjar pour rencontrer ces femmes. Pendant ce temps là le monde détournait le regard du sort des femmes yézidies. La série de reportages de Zehra, n’ayant pas “intéressé les médias qui avaient d’autres priorités d’actualité”, publiée seule par Jinha, son agence d’information féministe et féminine, a valu à Zehra, le prix de journalisme Metin Göktepe, en 2015. Vous pouvez lire, ce reportage, qui s’intitule Le cri des femmes yézidies, et qui contient les témoignages des femmes, à l’état brut. Munissez-vous de votre courage…

Publié par  | 7 Juin 2020 |